29 juin 2005

Ronin de John Frankenheimer


Rônin : Dans le Japon médiéval, les ronins étaient des samouraïs sans maître.

   Six agents secrets qui ne se connaissent pas et travaillent chacun en mercenaire suite à la fin de la guerre froide, se retrouvent dans la banlieue de Paris, où ils apprennnent la mission qui leur est confiée : récupérer une mallette très bien défendue.

   C'est le titre du fameux film de John Frankenheimer que j'ais redécouvert après l'avoir vu au cinéma lors de sa sortie en 1998.



   Un film assez efficace par ses différents éléments scénaristiques, mêlant habilement psychologie, romance (un tout petit peu) et violence
   Ce qui est intéressant dans ce film, c'est l'interrogation qu'on peut avoir sur l'éthique et la signification de faire réellement son travail. Avec les différents profils psychologique, ce film en devient assez riche dans des situations de tentions et de triller assez soutenue




      J'ais vraiment senti les manœuvres politique et d'ambigüité dans ce scenario écrit par J.D.Zeik qui a d'ailleurs était fasciner par ce concept de guerriers sans maitre, après qu'il ait lu ce super roman, Shogun. Je suis assez content que Frankenheimer le réalise. Il n'y a pratiquement que lui qui pouvait mettre en scène ce genre de film. Tout comme ses précédentes oeuvres, Un crime dans la tête ou French Connection II, il a vraiment réussi a le rendre étourdissant et réaliste

   Il faut souligner aussi le clou du spectacle ou j'étais carrément scotcher, ce sont les scènes de poursuite en voiture. Frankenheimer aime les voitures et ca ce voit ! Par soucie de réalisme il a mit ses acteurs au volant des voitures en pleine action ! Pas de fond vert ou de doublure.


   Pour ca, ils ont carrément adapter les voitures en les achetant, pour certaines, en Angleterre vue que la conduite ce fait a droite. Ce qui fait, qu'un cascadeur conduisait réellement le véhicule a droite, tandis qu'on installe un « faux » volant pour les acteurs, mimant ainsi la conduite a gauche.

En parlant de conduite, c'est J.P. Lagniez champion des 24h du Mans, entouré par le champion de chez Ferrari, Michael Neugarten et de l'ex-champion de Formule 1, J.P. Jarier qui ont conduit ces voitures !



   Les ambiances aussi sont réussie. Car le réalisateur donne vraiment une couleur terne et sombre au film Toute couleur vive sont proscrite des décors, des costumes ou même des voitures.

   Je vous conseil vraiment de vous mater ce film rien que pour décortiquer les différents profils psychologiques des personnages et c'est un travail assez intéressant pour un dessinateur comme moi.

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